Pourquoi automatiser la gestion de ses certificats SSL / TLS ?

Le renouvellement manuel des certificats SSL est chronophage pour les entreprises, en particulier les grands comptes, et implique la réalisation de nombreuses tâches par les collaborateurs. D’autre part, l’absence d’automatisation peut provoquer des interruptions de service si un certificat n’est pas renouvelé à temps. En restant sur un fonctionnement manuel, on laisse également plus de place à l’erreur humaine. La personne qui reçoit la notification de l’expiration peut être absente, avoir quitté l’entreprise ou tout simplement ne pas voir le message.

Par ailleurs, la durée de vie des certificats SSL tend à être écourtée. Auparavant valables 2 ans, ces certificats ont depuis le 1er septembre 2020 une durée de validité d’un an. En cause, la volonté des éditeurs de navigateurs de renforcer la sécurité des certificats SSL en limitant les fraudes liées à une potentielle compromission.

En mars 2023, Google proposait même de réduire la durée de vie des certificats TLS publics d’un an à 90 jours : si aucune décision n’a encore été prise en la matière, cette annonce pourrait néanmoins trouver confirmation dans les mois qui viennent.

Face à ces contraintes, l’automatisation du renouvellement des certificats SSL présente de multiples avantages. Elle évite l’expiration des certificats et assure leur conformité aux normes. C’est aussi un gain de temps considérable permettant aux équipes de se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée, avec un suivi centralisé. Les organisations gagnent ainsi en fiabilité, l’erreur humaine étant réduite. L’automatisation accroît également la réactivité lors des mises à jour des politiques de certificats. Ses bénéfices sont d’autant plus importants pour les grandes structures, alors que la durée de vie des certificats tend à être réduite.

Qu’est-ce que le protocole ACME et comment fonctionne-t-il ?

Le protocole ACME est un système basé sur l’automatisation des interactions entre les serveurs web et les autorités de certification (AC) l’utilisant. Concrètement, un serveur envoie une requête à une autorité de certification et reçoit en retour une série de tests de validation destinés à lui permettre de prouver qu’il contrôle effectivement le domaine du certificat en question, et qu’il en est propriétaire. En cas de succès à ces tests, l’autorité de certification délivre le certificat SSL/TLS, ou valide son renouvellement.

Ce système de gestion des certificats numériques peut inclure leur commande, leur renouvellement, leur expiration, ainsi que l’envoi de notifications prévenant de leur arrivée à terme. Grâce à ce protocole, les certificats sont renouvelés automatiquement avant l’expiration de leur période de validité de 12 mois, délai actuellement en vigueur. Cette automatisation est à la fois à l’origine d’une plus grande fluidité du processus, d’une réduction de l’erreur humaine, et d’une diminution des coûts opérationnels. Par ce biais, les organisations sont en outre moins dépendantes des changements de politique des navigateurs et des contraintes d’adaptation qu’ils engendrent.

Quelles sont les étapes à suivre pour utiliser ACME ?

 Pour intégrer le protocole ACME et automatiser la gestion des certificats SSL/TLS, l’entreprise doit d’abord choisir et installer un client ACME (Cerbot, par exemple) – qui est un logiciel facilitant le processus d’obtention et de renouvellement des certificats de manière automatisée.

Après avoir configuré le serveur web pour répondre aux défis de validation du protocole, le client sera utilisé pour demander un certificat à une autorité de certification compatible avec ACME, et l’installera automatiquement sur le serveur.

Chez Certigna, où en êtes-vous avec ACME ?

La prise en compte d’ACME est une réponse à notre souhait de faciliter encore davantage la gestion des certificats auprès de nos clients. Nous avons démarré cet été les travaux d’intégration du protocole en mobilisant une équipe transverse constituée de nombreux experts du sujet : développeurs, product owner, responsable d’infrastructure, chef de projet, mais aussi, juristes, commerciaux, et spécialistes de la conformité. Nous avons déjà fortement avancé sur la partie back office, qui inclut par exemple la gestion des comptes ACME et nous nous concentrons aujourd’hui sur la création de l’environnement d’infrastructure en vue de l’installation prochaine de la préproduction d’ACME, que nous ferons tester à certains de nos clients. Nous terminons en ce moment même le volet site web du projet.

Nous envisageons une mise à disposition générale du protocole ACME au cours du deuxième trimestre 2024 .

Base Eprel – Nous vous guidons sur la plateforme

La base de données EPREL (European Product Registry for Energy Labelling) recense l’ensemble des produits commercialisés en Europe et soumis à la réglementation sur l’étiquetage énergétique. Cette base de données européenne a vocation à offrir aux consommateurs des informations sur ces produits et de les renseigner sur leur classe énergie. Le point sur ce que contient la base EPREL et sur son mode de fonctionnement.

Le but de la plateforme et ce que l’on y retrouve

L’objectif de l’UE avec cette base de données

Depuis le 1er janvier 2019, certains appareils, tels que réfrigérateurs, téléviseurs, lave-linge, fours, ou climatiseurs, doivent obligatoirement être enregistrés dans la base de données EPREL lors de leur première mise sur le marché. Grâce à ce registre hébergé par la Commission européenne, les consommateurs peuvent consulter les informations techniques des produits visés et en vérifier la performance par le biais de la classe d’efficacité énergétique. La base EPREL facilite en effet les décisions d’achat du public en permettant une véritable comparaison des caractéristiques des produits. En outre, avec la mise en place de cette plateforme, l’Union européenne cherche également à mettre en valeur les appareils économes en énergie. Un objectif encore renforcé le 1er mars 2021 par l’arrivée de la nouvelle étiquette énergie. Quant aux fournisseurs, la base EPREL leur offre la possibilité de se démarquer en mettant en avant la performance et l’innovation de leurs produits.

Pour se connecter à cette base de données européenne et pouvoir y déclarer leurs produits, ces fabricants ou distributeurs doivent utiliser un certificat électronique qualifié répondant aux exigences du règlement eIDAS et délivré par une Autorité de Certification. Une Autorité de Certification est un prestataire de services de confiance qui assure la sécurité des échanges informatiques et des données dématérialisées. Elle dispose de l’autorisation de délivrer différents types de certificats numériques, dont le cachet électronique qualifié EPREL.

Les informations présentes dans la base de données

Les appareils électroménagers neufs concernés par la réglementation sur l’étiquetage énergétique revêtent une étiquette énergie : autrement dit, il s’agit d’une fiche d’information produit synthétique et uniformisée, l’affichage énergétique prenant la forme d’un classement sur une échelle de A à G (« A » représentant la meilleure performance énergétique, et « G », la moins bonne). Par le biais d’un dispositif d’affichage électronique (QR code) présent sur l’étiquette, le consommateur accède à la base de données EPREL et bénéficie ainsi d’informations techniques complémentaires et officielles renseignées par les fabricants. 

Retrouver les certifiés et leurs étiquettes

Étape 1 : choisir la typologie de produit

Outre l’accès par le biais d’un QR code affiché sur l’étiquette d’un appareil, le public peut également se connecter directement au portail EPREL pour y mener ses recherches.

La première étape consiste en une recherche par catégorie de produits :

Étapes 2 : la recherche par…

Référence du modèle

Une fois la catégorie sélectionnée, un champ libre permet de renseigner la référence du produit recherché.

Marque

Un champ permet de renseigner la marque à examiner.

Classe d’efficacité énergétique

Il est possible de sélectionner une ou plusieurs classes d’efficacité énergétique.

Recherche avancée

La recherche avancée de la base EPREL permet de sélectionner des critères de recherche propres à la catégorie de produits visée (exemple : source de chaleur « gaz » ou « électricité » et nombre de cavités pour un four) ainsi que d’affiner ses critères d’efficacité énergétique.

Étape 3 : les données présentes dans chaque fiche

Informations générales

Lorsqu’il sélectionne un produit, le consommateur accède à de nombreuses informations générales. Pour un lave-linge, par exemple, il peut s’agir de ses dimensions, de sa consommation d’énergie et d’eau, de son efficacité énergétique, ou encore de sa vitesse d’essorage.

L’étiquette

L’étiquette affiche la classe d’efficacité énergétique, de A à G, ainsi que certaines informations propres à la catégorie de produits concernée.

Fiche produit

La fiche d’information présente, à titre principal, les coordonnées du fournisseur et les paramètres généraux du produit.

Date de mise sur le marché

La date de mise sur le marché européen du produit est mentionnée dans cette section.

Contact fournisseur

Le consommateur a accès ici à l’ensemble des coordonnées du fournisseur.

Petite astuce pour déterminer si une marque est responsable

Bien que les consommateurs puissent dorénavant utiliser la base EPREL pour se faire une idée plus juste des diverses caractéristiques des produits et de leur écoconception, il n’est pas toujours aisé de savoir si une marque peut être considérée comme responsable relativement à la performance énergétique de ses produits. Grâce à l’astuce suivante, et en quelques clics, il est néanmoins possible d’accéder à cette information. Il suffit de renseigner une marque dans le champ approprié puis de cliquer sur le bouton « Répartition des modèles par classe de performance » : un tableau récapitulant l’ensemble des produits de la marque sélectionnée affiche alors la répartition des modèles d’appareils par classe de performance énergétique. Il est ensuite facile de repérer où la majorité des produits d’une marque se situent sur cette échelle globale de classe d’efficacité énergétique. 

La prochaine étape dans l’information des consommateurs sur l’efficacité énergétique des produits et leur impact environnemental ? Le lancement du passeport numérique des produits (digital product passport ou DPP) en 2026.

La certification eIDAS : définition et usages

Qu’est-ce que le certificat électronique eIDAS ?

Adopté par le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne le 23 juillet 2014, le règlement européen n° 910/2014, appelé « eIDAS » (pour electronic Identification, Authentification and trust Services) remplace la directive 1999/93/CE. Il pose les fondements – et définit le cadre juridique – d’un espace numérique commun aux pays de l’Union européenne incluant citoyens, entreprises et autorités publiques.

La première version du règlement eIDAS, toujours en vigueur, dessine ainsi les contours de l’identification électronique, des services de confiance et des documents électroniques. Également, il définit les paramètres de la signature électronique, et en reconnaît la valeur juridique. 

Le règlement eIDAS crée notamment trois niveaux de signature électronique :

La signature électronique qualifiée

La signature électronique qualifiée représente le niveau d’e-signature le plus sécurisé. Juridiquement, elle a la même valeur qu’une signature manuscrite. La signature électronique qualifiée répond à plusieurs exigences, formalisées par le règlement eIDAS. Tout d’abord, elle reprend les exigences de la signature électronique avancée elle doit ainsi être liée au signataire de manière univoque, permettre de l’identifier formellement, être créée grâce à des données que le signataire peut exclusivement utiliser et permettre de détecter toute modification du document.

À ces exigences communes s’ajoutent deux critères spécifiques à la signature électronique qualifiée, concourant à renforcer son niveau de sécurité : le signataire doit obtenir au préalable un certificat qualifié auprès d’une autorité de certification, comme Certigna, et le demandeur doit utiliser une clé de signature.

Cette signature est donc hautement sécurisée, notamment grâce à l’intervention du tiers de confiance. Elle est particulièrement recommandée pour les actes authentiques, les actes d’avocats, ainsi que les documents produisant des effets dans l’Union européenne, ou encore des actes d’organismes publics exigeant un niveau de sécurité élevé, par exemple.

Quels impacts pour les entreprises ?

Grâce au règlement européen eIDAS, les interactions électroniques au sein de l’UE sont plus sécurisées pour les citoyens, les pouvoirs publics et les entreprises. Si ces dernières recourent à la signature électronique, elles doivent donc s’assurer – et ce, depuis 2014 – que celle-ci est conforme à la certification eIDAS. Lorsque ce n’est pas le cas, les documents signés électroniquement n’ont donc aucune valeur légale.

La mise en place de ce standard au niveau européen apporte de nombreux bénéfices aux entreprises, à commencer par une réduction des risques de fraude. Mais la mise en place de la signature électronique qualifiée permet également de gagner en fluidité dans son expérience client, de simplifier ses process ou encore réduire le temps passé sur certaines tâches administratives. Les échanges et transactions sont plus rapides et moins fastidieux. Et loin d’être anecdotique, un autre avantage important de la mise en place du certificat eIDAS est qu’il entraîne une réduction significative des coûts d’impression et des frais d’envoi de vos documents !

eIDAS 2.0 : vers une identité électronique à l’échelle européenne

La confiance numérique : un enjeu européen

Comme dans les processus physiques, les interactions numériques ont besoin de reposer sur la confiance, afin de garantir une relation de qualité entre les différentes parties prenantes. À l’échelle de l’Union européenne, garantir cette confiance est ainsi essentielle, afin de faciliter les transactions entre les pays membres. Le règlement eIDAS a fortement renforcé la confiance numérique au sein de l’UE, notamment grâce à la signature électronique.

Toutefois, depuis 2014, les services électroniques ont grandement évolué. Les usages changent, et les besoins concernant les authentifications des utilisateurs ne sont plus les mêmes qu’il y a quelques années. Pour mieux encadrer ces nouveaux usages, la règlementation européenne eIDAS devrait ainsi évoluer prochainement.

Que prévoit le nouveau règlement eIDAS ?

Le nouveau règlement eIDAS, dont l’entrée en vigueur est prévue dans les prochains mois, a pour objectif de créer un service d’authentification unifié et sécurisé à travers l’Union européenne. Pour cela, eIDAS 2.0 prévoit la mise en place d’un portefeuille d’identité numérique pour tous les résidents de l’Union européenne (European Digital Identity Wallet). Celui-ci permettra de créer un espace unique où seront regroupées les données liées à l’identité numérique de chaque personne : papiers d’identité, mais également documents administratifs ou documents liés à la santé. Cette identité numérique pourra être utilisée dans toute l’UE, en ligne mais également hors ligne, pour les services publics et les services privés. Le portefeuille d’identité numérique serait ainsi une réponse pérenne à une demande des citoyens de l’Union européenne : selon une enquête Eurobaromètre, 63 % d’entre eux souhaiteraient « disposer d’une identité numérique unique sûre pour tous les services en ligne », précise la Commission européenne[1]. Selon elle, le portefeuille européen d’identité numérique devrait prendre la forme d’une application mobile émise par les États[2].

Grâce à ce portefeuille électronique, le titulaire pourra, lorsqu’il en aura besoin, partager uniquement les attributs nécessaires, sans avoir à fournir les données sources. Ces attributs seront par exemple l’état-civil, l’âge, le sexe, la nationalité, l’adresse, les diplômes, etc. Si le titulaire doit prouver son âge, il pourra ainsi partager l’attribut associé sans avoir à divulguer d’autres informations personnelles.

L’utilisateur restera donc maître des données qu’il partage avec un tiers, et conservera une trace de ce partage. Grâce à ce portefeuille électronique, chaque personne disposera de moyens d’authentification sécurisés au sein de tous les États de l’Union européenne.

Cette identité numérique unique et sécurisée pourra être utilisée pour de nombreuses démarches : ouverture de compte, inscription dans une université européenne, location de voiture, ou encore enregistrement lors d’une arrivée à l’hôtel, comme le souligne la Commission européenne[3]. Pour les entreprises, l’introduction du portefeuille d’identité numérique est le gage de nouvelles opportunités et d’une expérience consommateur simplifiée. En effet, les consommateurs pourront partager les informations nécessaires plus rapidement lors de l’utilisation de services ou l’achat de produits. Les ouvertures de dossiers, comme l’ouverture d’un compte bancaire, seront ainsi facilitées : le titulaire n’aura plus à chercher les documents et informations demandés, il suffira de les sélectionner. Ces documents sécurisés seront transmis à l’organisme demandeur, sans risque de perte en cours de processus.

Le recours à la signature électronique eIDAS devrait également être facilité, puisque les éléments nécessaires seront sauvegardés dans le portefeuille électronique. eIDAS 2.0 prend également en compte de nouvelles activités, comme l’archivage électronique qualifié ou le registre électronique européen qualifié.

Un gain de temps et d’argent pour les entreprises, qui pourront mieux suivre leurs documents, simplifier et sécuriser leurs échanges, et renforcer la confiance de leurs clients. eIDAS 2.0 devrait donc être pour elles l’occasion de développer de nouvelles pratiques commerciales et d’élargir leur clientèle, au niveau national, mais également européen.

Ces changements s’accompagnent de l’émergence de nouveaux acteurs. Parmi eux, les prestataires qualifiés d’attestations électroniques d’attributs, qui auront pour mission de vérifier l’authenticité des attributs partagés. Les prestataires qualifiés de services de confiance auront un rôle majeur à jouer afin de réguler les échanges. Ces derniers sont soumis à des audits régulièrement afin d’assurer qu’ils répondent aux exigences de sécurité exigées.

En résumé, eIDAS 2.0 devrait donc sécuriser et faciliter les transactions dans l’ensemble de l’Union européenne, en réduisant les risques de fraude ainsi que les vols d’identité. Une nouvelle étape vers un espace numérique unique au sein de l’UE, qui devrait continuer à favoriser les échanges entre citoyens, entreprises et autorités publiques de pays membres, tout en garantissant leur sécurité électronique. 

Comment obtenir un certificat eIDAS ?

Pour obtenir un certificat eIDAS pour vos signatures électroniques, il est nécessaire de vous rapprocher d’une autorité de certification. Agréé par l’Agence nationale de la sécurité et des systèmes d’information (ANSSI) en tant qu’Opérateur de Certification et Autorité de Certification, Certigna est habilité à délivrer la certification eIDAS pour vos signatures électroniques.

Aujourd’hui, ce sont plus de 25 000 clients de tous les secteurs (public et privé) qui utilisent les outils Certigna dans leurs opérations quotidiennes.

Découvrez dès maintenant nos services de signature électronique.

 

[edit presse release Council of the EU : https://www.consilium.europa.eu/en/press/press-releases/2023/11/08/european-digital-identity-council-and-parliament-reach-a-provisional-agreement-on-eid/ ] 

 

sources :

[1] « Une identité numérique pour tous les Européens, un portefeuille numérique personnel pour les citoyens et résidents de l’UE », Commission européenne. URL : https://commission.europa.eu/strategy-and-policy/priorities-2019-2024/europe-fit-digital-age/european-digital-identity_fr#faciliter-la-vie-des-citoyens-et-des-entreprises.

[2] « L’architecture et le cadre de référence du portefeuille européen d’identité numérique », Commission européenne, 10/02/2023. URL : https://digital-strategy.ec.europa.eu/fr/library/european-digital-identity-wallet-architecture-and-reference-framework.

[3] « Une identité numérique pour tous les Européens, un portefeuille numérique personnel pour les citoyens et résidents de l’UE », Commission européenne. URL : https://commission.europa.eu/strategy-and-policy/priorities-2019-2024/europe-fit-digital-age/european-digital-identity_fr#faciliter-la-vie-des-citoyens-et-des-entreprises.

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